Le programme de formation NeuroCampus a été lancé par Neurex le 14 juin. Objectif pour le réseau : pérenniser son expertise en neurosciences et l’étendre au grand public, à travers notamment une plate-forme dédiée. Paul Pévet, président de Neurex, et Stéphanie Klipfel, directrice exécutive, nous en disent plus.
Quelle est l’ambition de Neurex avec le lancement de NeuroCampus ?
Paul Pévet : Poursuivre celle qui a été à l’origine de la création de Neurex, il y a plus de quinze ans : mettre en commun les connaissances et les expertises sur les neurosciences, au service de la recherche et des citoyens. Aujourd’hui, notre association rassemble une centaine de laboratoires et un millier de chercheurs, cliniciens, ingénieurs, techniciens et étudiants entre Strasbourg, Fribourg-en-Brisgau (Allemagne) et Bâle (Suisse). Neurex contribue à jeter des ponts entre disciplines (de la génétique à la neurorobotique en passant par les sciences cognitives), entre sciences fondamentale, appliquée et clinique.
Stéphanie Klipfel : NeuroCampus se présente comme un outil éducatif multimédia, que nous espérons voir mis en ligne à la fin de l’année. Il s’agira d’une plate-forme accessible aux chercheurs (via un accès sécurisé) et au grand public, qui pourra y trouver vulgarisées les avancées de la recherche, à travers livrets, fascicules, vidéos...
Il y a un réel intérêt de la société civile pour les neurosciences…
S. K. : Plus qu’un intérêt, une véritable attente sur des sujets de débat tels que les rythmes biologiques, les maladies neurodégénératives, le neuromarketing (étude des comportements des consommateurs) ou encore l’hyperactivité. Pas étonnant, quand on sait que les maladies du système nerveux (dépression, Alzheimer, Parkinson, etc.) représentent plus du tiers de toutes les affections dans les pays riches.
Comment NeuroCampus s’articulera-t-il avec les actions de Neurex ?
S. K. : La vulgarisation et les actions de médiation forment déjà un axe important pour Neurex : Semaine du cerveau, manifestations communes avec le Vaisseau... NeuroCampus renforce cette dimension, avec davantage d’actions éducatives dans les écoles et l’édition de nouveaux documents.
P. P. : On ne perd pas non plus de vue la dimension pédagogique : NeuroCampus, en bousculant nos méthodes de travail, nous force à nous renouveler pour mieux faire passer notre message. Ainsi, les étudiants en neurosciences pourront bénéficier des cours filmés en direct à Strasbourg, Bâle et Fribourg.
S.K. : Workshops, congrès et tables-rondes seront filmés et mis en ligne. L’intérêt avec les supports multimédias, c’est de faciliter l’accès au plus grand nombre. Prenons une expérience dans laquelle une souris doit se retrouver dans un labyrinthe : la présence de spectateurs risque de la mettre en péril. Mais en vidéo, on y a un accès privilégié.
La dimension interdisciplinaire de Neurex est encore renforcée avec NeuroCampus.
P.P. : Effectivement, via la mise en place de formations transversales avec les sciences humaines, par exemple dans le domaine de l’éthique. On touche là encore à l’essence même de Neurex : l’hyperspécialisation est indispensable pour une recherche d’excellence, mais le décloisonnement et le dialogue des disciplines permet de démultiplier nos puissances individuelles.
S.K. : Côté professionnels, citons encore les labs tours (visite dans les trois pays de laboratoires travaillant sur une thématique unique), les formations au service des professionnels de santé et aux essais cliniques.
Autre caractéristique de Neurex : sa dimension transfrontalière.
P.P. : Celle-ci est bien sûr conservée avec NeuroCampus : les événements réguliers continuent d’être tournants entre les trois villes du réseau, qui comptent chacune plusieurs partenaires – dont pour la première fois leurs hôpitaux respectifs ! Le Joint master in neuroscience de Neurex, parcours d’excellence lui aussi transfrontalier, célèbre ses 10 ans cette année : nous avons été des précurseurs – bien qu’involontaires ! – du Campus européen ! Sans oublier que NeuroCampus est financé à 50 % par des fonds Interreg, alloués pour trois ans.
Comment envisagez-vous la suite ?
P.P. : Le programme doctoral NeuroTime voit sa dernière promotion débuter en 2016. Les règles associées aux fonds que nous recevons ne nous permettent plus de financer notre programme doctoral ni les thèses en cotutelle. Nous avons donc pour l’avenir des équilibres à trouver, et à imaginer de nouvelles façons d’agir. Un bon challenge !
Recueilli par Elsa Collobert
À l’occasion de sa visite à Strasbourg pour inaugurer la Bibliothèque nationale et universitaire (BNU), la ministre Najat Vallaud-Belkacem a annoncé que 21 projets d’établissements ont été retenus dans le cadre du plan Bibliothèques ouvertes, dont celui de Strasbourg. Le déploiement est prévu pour la rentrée 2016.
Deux bibliothèques universitaires sont concernées par ce plan, qui vise notamment à élargir les horaires d’ouverture des bibliothèques universitaires. La bibliothèque de médecine et odontologie étendra ses horaires d'ouverture le samedi, de 8 h 30 à 19 h (9 h à 12 h aujourd'hui). Elle offrira donc une ouverture hebdomadaire de 76 heures. La bibliothèque de l'Institut national des sciences appliquées (Insa) de Strasbourg fermera une heure plus tard, du lundi au vendredi (20 h 30 contre 19 h 30 aujourd'hui) et étendra ses horaires d'ouverture le samedi de 9 h à 17 h (9 h 30 à 12 h 30 aujourd'hui) (sous réserve d’adaptation).
Le plan Bibliothèques ouvertes a été lancé en février 2016 par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Son objectif est d’élargir les horaires d’ouverture des bibliothèques universitaires et d’améliorer la qualité d’accueil des étudiants. Une dotation de 12,7 millions d'euros sur la période 2016-2019 y sera consacrée. Pour en bénéficier, les établissements et groupements d'établissements étaient invités à répondre à un appel à projets pour le 20 mai. L'Université de Strasbourg a obtenu du ministère une contribution de 51 200 euros pour 4 ans qui permettra de prendre en charge une partie de la rémunération des vacataires étudiants, des frais de sécurité et de la communication auprès des lecteurs.
L’Université de Strasbourg se félicite de cette nouvelle avancée au service de ses étudiants.
Samedi 2 juillet s’est tenue la remise des diplômes de la première promotion de la licence Humanités*, sous le parrainage de l'écrivaine française Julia Kristeva.
Les premiers étudiants de la licence Humanités de l’Université de Strasbourg, formation pluridisciplinaire articulée autour de la littérature, de l’histoire, de la philosophie et des langues vivantes, viennent d'achever leur cursus. C'est l'écrivaine française Julia Kristeva, marraine de la promotion, qui a remis leur sésame aux jeunes diplômés, samedi 2 juillet.
* Financée par l'Initiative d'excellence, dans le cadre des Investissements d'avenirLEA-info est un magazine annuel, rédigé par les étudiants de deuxième année de licence Langues étrangères appliquées (LEA), sous la direction de deux enseignants, Christophe Gérard et Jean-Christophe Gallet. L’édition 2016 vient de paraître.
Le magazine a vu le jour en 2014, à l’initiative de Gianni Failla, lecteur d’italien, Dominique Dujardin, responsable C2i en LEA et Christophe Gérard, maître de conférences.
Au travers d’interviews, de comptes-rendus, d’analyses, de portraits et de reportages, LEA-info informe les futurs et actuels étudiants de la filière sur les ambitions, les contenus et les débouchés professionnels de la formation LEA. Tous les articles sont bilingues, chacun traduit vers une langue différente : japonais, anglais, allemand, suédois, italien, espagnol, russe, etc.
Au-delà de sa portée informative, le magazine vise à mettre en lumière les qualités rédactionnelles et linguistiques de ses rédacteurs, dans le cadre de leur Projet personnel professionnalisé (PPP).
La licence LEA est une filière à visée pluridisciplinaire et professionnalisante. Elle a pour objectif de former des diplômés polyvalents dotés d’excellentes compétences plurilingues et pluriculturelles, capables de s’intégrer à une grande diversité de contextes professionnels et culturels.
Camille Frank
Le pôle API, à Illkirch, regroupe notamment l’École supérieure de biotechnologie de Strasbourg (ESBS) et Télécom physique Strasbourg (Télécom PS), deux écoles d’ingénieurs internes de l’Université de Strasbourg. L’accueil du site, ainsi que les deux scolarités, viennent d’être labellisés Marianne pour la qualité de leur accueil. Une démarche intéressante, menée en parallèle dans les trois services par Laëtitia Drouot.
Laëtitia Drouot est responsable qualité pour l’ESBS, Télécom PS et l’École de chimie, polymères et matériaux de Strasbourg (ECPM). Sa mission est financée par un Idex porté par le collegium Sciences, ingénierie, technologie, et consiste à déployer une démarche qualité globale dans les trois écoles d’ingénieurs, impulsée par leurs directions, pour prendre en compte la satisfaction des usagers.
« Sans s’engager sur une labellisation englobant le périmètre complet des écoles, l’ESBS et Télécom PS se sont résolument impliquées dans une démarche d’amélioration de l’accueil et de l’accompagnement de l’usager, en postulant pour être composantes pilotes au niveau de l'Université de Strasbourg pour le label Marianne, explique Laëtitia Drouot. La démarche Marianne a été mise en place uniquement pour l'accueil du pôle API et les scolarités des deux écoles. L'élargir à d'autres services aurait été très lourd et sans réel bénéfice. »
Un label pour les deux écoles sur trois ans
Laëtitia Drouot s’est appuyée sur le kit mis à disposition par le Service de l’aide au pilotage pour la mise en place du label. « Le plus difficile, au début, est de mobiliser les personnels, qui trouvent la démarche contraignante et ne voient pas forcément ses avantages. Heureusement, les écoles ont une culture d’amélioration continue. La mise en place d'indicateurs a notamment permis de nous rendre compte qu'un travail important devait être initié sur notre parc téléphonique, afin de limiter le nombre d'appels perdus. Par ailleurs, le retour des enquêtes de satisfaction permet de répondre à des besoins des usagers, qui n'étaient pas forcément identifiés auparavant ».
L’accueil général du pôle API est un service mutualisé pour l’ensemble des usagers du pôle. Concernant les scolarités, leur différence de taille et de public implique des problématiques différentes et elles ont donc travaillé séparément, en parallèle. En mai, chaque école a été auditée par Afnor certification : les trois services ont obtenu le label Marianne en mai 2016, pour trois ans.
« Pour moi, le bilan est positif. La mise en œuvre du label Marianne, qui s’appuie sur un référentiel de dix-neuf engagements, permet une entrée en douceur dans la démarche qualité. En revanche, ce référentiel n’a pas été conçu pour une école, mais pour des services comme les préfectures ou les mairies. Cela nécessite une certaine créativité pour l’adapter aux contraintes de l’université », conclut Laëtitia Drouot.
Francis Kern, vice-président en charge des Relations internationales, a signé le 30 juin un partenariat liant l'École et observatoire des sciences de la Terre (Eost) à des établissements d'enseignement supérieur mexicains et espagnol. Cet accord vise à renforcer la coopération en matière de formation dans le domaine énergétique.
Géologie, gestion des ressources minérales et énergétiques en relation avec leur environnement : ces thématiques sont au cœur du partenariat scellé jeudi 30 juin dans la ville mexicaine de Merida (Yucatan), entre l'École et observatoire des sciences de la Terre (Eost) de l’Université de Strasbourg et cinq partenaires universitaires mexicains*, directement concernés par ces domaines. Geste des plus symbolique, la signature de l'accord s'est faite dans le Grand musée du monde maya, « les échanges scientifiques, intellectuels et culturels étant synonymes d'ouverture sur le monde, dans le respect des cultures de chacun », a souligné Francis Kern dans son discours.
La Faculté ciencias géologicas de l’Université Complutense de Madrid est également partie prenante du projet, au titre de son expertise du terrain mexicain, ainsi que le ministère de la Recherche, de l’Innovation et de l’Éducation supérieure, partie prenante au titre du développement du parc scientifique de l’Etat du Yucatan.. Objectif de cet accord pluripartite ? Former les étudiants mexicains de la licence au doctorat, parfaire la spécialisation des enseignants, mener conjointement des activités scientifiques et académiques, déposer des candidatures communes pour des appels à projets de recherche ou encore favoriser l’échange d‘étudiants, de professeurs et de chercheurs, toujours dans le domaine des sciences de la Terre et de l’environnement. La conclusion de cet accord par l’Eost, dont l’expertise scientifique des réserves pétrolières est reconnue, s’inscrit dans la dynamique d’intensification des activités de coopération interuniversitaire impulsée par l’Ambassade de France. Un mouvement dans lequel l’Université de Strasbourg s’est inscrite dès 2014.
Une grande partie des membres du réseau des correspondants communication – soit 80 personnes – étaient réunies jeudi 7 juillet. A l'ordre du jour : bilan des activités du réseau, présentation du portail de communication scientifique et surtout, un point complet sur le déploiement du nouveau langage visuel de l'Université de Strasbourg.
C'est le cadre verdoyant de l'IUT Robert-Schuman, à Illkirch, qui a accueilli une grande partie des membres du réseau des correspondants communication, relais du service central de la communication répartis entre composantes, services et laboratoires.
Un bilan chiffré des activités de ce réseau a été établi, et ont été présentées à l'assemblée les modalités de l'implémentation de la recherche-action Identités complexes. Dans la foulée, les nouveaux produits de la boutique porteurs de la nouvelle identité visuelle ont été dévoilés en avant-première (photo). Il a également été question du portail de l'actualité de la recherche à l'Unistra, dont le lancement officiel est prévu en septembre.
Le Pôle unique d'ingénierie (PUI)* vient de sortir le premier numéro de sa lettre d'informations. Vous y retrouverez toute l'actualité du montage de projets, tous les trois mois, dans votre boîte électronique !
Pour tout savoir des programmes de financements Agence nationale de la recherche (ANR), européens et internationaux, une solution désormais : s'abonner à la newsletter du PUI. Mise en lumière de projets sélectionnés, témoignages de lauréats, bonnes pratiques, appels ouverts, formations proposées... Une synthèse exhaustive de ce service d'accompagnement et de conseil en gestion de projets.
* Le PUI bénéficie du soutien de l'Initiative d'excellence, dans le cadre des Investissements d'avenir.Septembre | Octobre | |
---|---|---|
Conseil académique 14 h - Mardi | / | / |
Congrès 14 h - Mardi | 27 | / |
Conseil d'administration - CA 14 h - Mardi | 27 | / |
Commission de la formation et de la vie universitaire - CFVU (ex-Cévu) 14 h - Mardi | 14*-28 | 18 |
Commission de la recherche - CR (ex-CS) 14 h 30 - Mercredi | 28** | / |
Conférence des directeurs de composantes 14 h 30 - Mardi | 13 | 4 |
Conférence des directeurs des unités de recherche 10 h - Vendredi | / | 14** |
Réunion des responsables administratifs de composantes et des chefs de services centraux 9 h - Lundi | 26 | / |
Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail 14 h - Lundi | / | 17 |
Comité technique d'établissement 8 h 30 - Jeudi | / | 6 |
* De 12 h à 15 h / ** Sous réserve de modification ultérieure |
Envoyez votre info à medias@unistra.fr avant le mardi 6 septembre midi pour une parution le vendredi 9 septembre 2016. Consultez les dates des prochains numéros.