Membre de l’équipe de France d’apnée, recordwoman et championne de France en 2015, la jeune Schilikoise de 23 ans garde pourtant les pieds sur terre et mène de front entraînement sportif, stages, examens et sorties avec ses amis. Comme la plupart des étudiants, elle s’interroge aussi sur son avenir.
Son pendentif en forme de nageoire caudale, Hélène Gass ne s’en sépare jamais, même dans l’eau. Il symbolise son élément, l’aisance et la vitesse dont elle y fait preuve. Sa forme rappelle celle de la monopalme qu’elle enfile, deux fois par semaine, pour l’entraînement, et lors des compétitions. Et pourtant… « Toute petite, je n’aimais pas l’eau. » Et puis, « vers 4 ou 5 ans, j’ai eu envie de nager ». Elle s’inscrit à la natation. Poussée par son père, l’esprit de compétition prend le dessus.
Bon niveau régional en natation, puis triathlon : les capacités sont là, mais l’envie s’étiole. À 17 ou 18 ans, Hélène quitte la natation. Mais n’abandonne pas pour autant les bassins : « J’ai commencé l’apnée il y a quatre ans. D’abord en loisir, puis en mode entraînement sérieux, depuis deux ans. » Et on peut dire que cette discipline lui correspond. Rapidement, ses facilités lui permettent d’accumuler les titres et les records. Jusqu’à ce week-end de la Pentecôte, l’année dernière, où elle rafle coup sur coup le record et la médaille d’or au niveau national.
Sa discipline de prédilection ? L’apnée dynamique, catégorie 16 x 50 m. Un subtil mélange de vitesse et d’endurance. « C’est elle qui m’a choisie ! » L’apnée statique, en revanche, très peu pour elle. « Je m’ennuie trop rapidement ! » Même chose côté vie professionnelle, qu’elle envisage déjà, à la fin de son master Bioinformatique (car on ne vit pas de la pratique de l’apnée, même à haut niveau). Si aucune idée précise ne se dessine, elle sent que « le travail de bureau » n’est pas fait pour elle. À travers son stage de fin d’études au laboratoire ICube, elle espère aussi retrouver une dimension qui lui plaît dans l’apnée : le travail d’équipe. Car si ce sport paraît à première vue éminemment solitaire, « on n’est rien sans les coachs qui nous poussent ». Les siens sont basés au Cetace (Centre d’entraînement technique d’apnée en compétition de l’Est) de Mulhouse et à l’Acal (Aquatic club d’Alsace et de Lorraine), à Strasbourg.
Jamais sans son frère
Cette nécessité de dépasser la solitude intrinsèque de l’apnéiste la suit jusque dans les bassins, où elle entretient une rivalité amicale avec Vanessa Perret, championne montpelliéraine. Elle peut aussi compter sur le soutien sans faille de son frère, d’un an son cadet. « On a toujours tout fait ensemble, la natation puis l’apnée. » Étudiant en école d’informatique, Alexandre, qui truste lui aussi les podiums, a assisté à tous les succès de sa sœur. Mais aussi à ses coups durs.
Comme l'été dernier, aux Mondiaux. Même si elle était sur ses terres mulhousiennes, Hélène a craqué. « C’était la première fois que j’avais envie d’abandonner, alors que d’habitude je souffre uniquement aux entraînements. » Elle termine malgré tout son 16x50 m, à la quatrième place, bien en-dessous de ses temps habituels. Après coup, elle analyse : « Les entraînements ont été plus compliqués au début de l’été et c’est peut-être cela qui m’a manqué ». En effet, les équipements de musculation et d’escalade qu’elle utilise, ceux de l’université, étaient fermés… et la température trop élevée pour courir suffisamment.
Résultat de cette douche froide : « À la rentrée, je n’avais plus envie de remettre un pied dans l’eau ». Depuis, elle reprend doucement le goût de l’effort, touche à d’autres disciplines, notamment la dynamique avec et sans palmes. Retrouve l’envie de repousser ses limites. En ligne de mire : la volonté de dompter sa bête noire : son mental. « Je me mets trop la pression, je suis trop dure avec moi-même. » Joli défi !
Elsa Collobert
Le réseau Alumni a lancé le 29 juin un concours d’écriture, ouvert à tous. Munissez-vous de votre plus belle plume, et laissez-vous guider par votre imagination pour raconter votre histoire rêvée ou vécue, en lien avec l’Université de Strasbourg.
« Histoire rêvée/histoire vécue » : c’est le thème choisi par le réseau Alumni de l’université pour son concours d’écriture, lancé le 29 juin. Membre du réseau Alumni, de l’Université de Strasbourg ou non, vous avez jusqu’au 19 septembre, 12 h, pour écrire et envoyer votre histoire, via un formulaire dédié.
Qu’il soit rêvé (moment vécu par un personnage illustre ayant vécu entre le 16e et le 20e siècle) ou vécu (fait marquant durant vos années d’études ou votre vie professionnelle), votre récit ne devra pas dépasser 3 500 signes, et avoir pour toile de fonds l’Université de Strasbourg ou l’une de ses trois composantes d’avant la fusion (Robert-Schuman, Louis-Pasteur, Marc-Bloch).
Les histoires seront départagées par un jury et les votes du public. Les dix meilleures seront publiées sur le site du réseau Alumni. Les lauréats recevront un bon d’achat de 200 € pour le prix du jury, et 100 € pour le prix du public. Résultats à partir du 14 novembre 2016.
Les assistantes sociales du service social du Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous) assurent plusieurs permanences cet été, au Patio et à la cité universitaire Paul-Appell.
Ces permanences d'accueil estival se tiennent de 9 h 30 à 11 h 30 et 14 h à 16 , au rez-de-chaussée du bâtiment 1 du Patio, du 5 au 22 juillet (excepté le 15) et du 22 au 31 août ; et au rez-de-chaussée du bâtiment B de la cité universitaire Paul-Appell, du 25 au 29 juillet et du 16 au 19 août.
Par ailleurs, le Crous ferme ses portes du 1er au 15 août 2016. Les permanences reprennent à partir du 1er septembre.
La biologiste moléculaire israélienne Ada Yonath, prix Nobel de chimie en 2009, reçoit ce vendredi 8 juillet le titre de docteur honoris causa de l'Université de Strasbourg.
Profitant de sa venue à Strasbourg à l'occasion du colloque international « Ribosome structure and function », sous l’égide de la European molecular biology organization (EMBO)http://europtimist.eu/actualites/400-chercheurs-internationaux-a-strasbourg-dans-le-cadre-du-congres-international-ribosome-structure-and-function-2016, l'université remet officiellement le titre de docteur honoris causa à Ada Yonath.
Responsable du Département de biologie structurelle de l'Institut des sciences Weizmann, en Israël, Ada Yonath est la première Israélienne à être distinguée par l'académie suédoise, en 2009, pour ses travaux consacrés à la structure des ribosomes et les mécanismes de leur perturbation par les antibiotiques. Elle a partagé ce prix avec Thomas Steitz (Université de Yale, États-Unis) et Venkatraman Ramakrishnan, (Medical research council laboratory of molecular biology, Royaume-Uni).
La cérémonie de remise des prix de thèse et la cérémonie des docteurs se sont déroulées, vendredi 24 juin au Palais universitaire. Leurs diplômes ont été remis aux présents parmi les 448 docteurs de l'année 2015, et 21 d'entre eux ont été primés pour la qualité de leurs travaux de recherche.
Biotechnologie, archéologie, informatique, littérature, droit... 21 docteurs de disciplines diverses se sont vus remettre des prix saluant la qualité de leur travail de recherche. Ces derniers étaient décernés par la Société des amis des universités de l’Académie de Strasbourg (douze lauréats), la Commission de la recherche de l’Université de Strasbourg (six lauréats) et la Fondation Université de Strasbourg (trois lauréats). La cérémonie, ponctuée par les intermèdes musicaux du groupe New Balkan Express, s'est poursuivie l'après-midi par la remise de leur diplôme aux présents parmi les 448 docteurs de l'université diplômés en 2015. C’est le parrain de la promotion 2015, Yves Strickler, qui a remis leurs diplômes aux docteurs.
Deux lauréats des prix de thèse, Giovanna Laterza et Didier Grandclaude, nous en disent plus en vidéo sur leurs travaux de recherche.
L’entreprise strasbourgeoise Echoes a accueilli pendant trois mois Maxime, étudiant en licence professionnelle Construire écologique à l’IUT Robert-Schuman. Une découverte mutuelle pour le cabinet en économie de la construction et l’étudiant porteur d’un handicap.
« Un jour, je reçois un appel téléphonique », se souvient Damien Barthe, co-gérant d’Echoes, cabinet en économie de la construction basé à Strasbourg. Au bout du fil, une voix féminine lui indique qu’elle assure l’interface de communication avec son interlocuteur. « Il s’agissait de Maxime, qui souhaitait s’assurer que nous avions bien reçu son CV et voulait savoir si sa candidature nous intéressait. » L’audace et la démarche déjà professionnelle de Maxime payent : il est recruté pour un stage de trois mois. L’étudiant est sourd signant : il s’exprime en langue des signes française et dispose d’un très bon niveau de français à l’écrit. Accueillir un étudiant sourd au sein d’une équipe ne maîtrisant pas la LSF est un challenge pour une entreprise.
Passée la surprise, Damien Barthe s’interroge : comment échanger avec Maxime et l’intégrer dans l’équipe, sans parler la même langue ? Et, plus que cela, comment comprendre un univers différent ? Au sein d’Echoes, dont l’équipe se définit comme « compétente, imaginative et évolutive », Maxime ne s’est pas contenté d’effectuer des tâches basiques. On lui a confié la réalisation de métrés, fondamentaux du métier, pour des projets de construction. « J’ai découvert la rigueur d’une méthode de travail et la gestion du temps professionnel, confie l’étudiant en licence professionnelle Construire écologique. Ma formation est davantage orientée vers l’écologie et là, j’ai pu appréhender l’économie de la construction, plus en lien avec mon BTS. »
Confiance dans l’évolution des nouvelles technologies
« Sa motivation nous a impressionnés », renchérit Damien Barthe. Mais alors, comment s’est établie la communication au quotidien ? « L’écrit étant privilégié pendant le stage (pas de recours à l’interprétariat en LSF), il était indispensable d’être explicite et de penser à écrire systématiquement. Or, dans un monde où la communication va de plus en plus vite, où il faut être très réactif, le décalage du mode de communication peut représenter un frein. » Pas toujours facile non plus de discuter avec les collègues, même à la pause-café. En cela, le stage de Maxime est un avant-goût de sa future insertion professionnelle.
Maxime n’est pas inquiet pour la suite, et fait confiance à l’évolution des nouvelles technologies, comme les plateformes de communication qui assurent l’interface entre sourds et entendants, notamment pour les conversations téléphoniques. Les combinaisons de solutions et l’implication de tous doivent être privilégiées, à l’image des aménagements alliant renfort des supports écrits et temps pédagogiques adaptés dont a bénéficié Maxime. On lui souhaite bonne chance pour la suite de son parcours !
Fabienne Rakitic, coordinatrice du SVU-Mission handicap
La campagne Validation des acquis de l'expérience (VAE) pour le deuxième semestre 2016 se poursuit jusqu'au 12 octobre.
Les dossiers de demande de financement du coût de l'accompagnement VAE sont à déposer au plus tard le mercredi 12 octobre 2016 auprès du Bureau de la formation continue (consulter la circulaire d'information).
Par ailleurs, une réunion d'information est organisée par le service VAE ce vendredi 8 juillet, de 14 h à 16 h.
Le Service pour la promotion de l'action sociale (Spacs) informe qu'il reste trois places pour la journée organisée à la braderie de Lille, samedi 3 septembre.
La braderie, c'est l'événement incontournable de la métropole lilloise ! Trois places sont encore disponibles pour la journée annoncée dans L'Actu du 22 avril.
Par ailleurs, faute de participants, le voyage à Milan est annulé.
Envoyez votre info à medias@unistra.fr avant le mardi 6 septembre midi pour une parution le vendredi 9 septembre 2016. Consultez les dates des prochains numéros.